« J’adore les jeux inuits! Les athlètes bénéficient d’un soutien important et tout le monde encourage tout le monde. Chaque personne veut que tous réussissent », explique Anya Zimmerman, de l’équipe yukonnaise.
Les entraîneurs, les officiels et les autres athlètes, en leur apportant un soutien indéfectible et en leur prodiguant généreusement des conseils, créent un environnement qui permet aux athlètes de réaliser leur plein potentiel. C’est dans cet environnement ou peut-être en raison du climat qu'Anya, ancienne gymnaste de compétition, a pu tirer le meilleur parti de ses habiletés de gymnaste et apporter chez elle une deuxième médaille d'or en coup de pied simple.
Le coup de pied simple est l’épreuve la plus attendue. Elle requiert un effort explosif, une précision de mouvements et de l’équilibre pour frapper la petite cible tenue bien au-dessus de la tête de l’athlète. Le Nunavut a dominé l’épreuve masculine grâce à Tootoo Tanuyak, qui a gagné sa cinquième médaille d’or avec un coup de neuf pieds (2,74 m), tandis que ses coéquipiers, Joshua Bruce et Chris Merkosak, remportaient l'argent et le bronze avec des coups de pied de 8 pi 10 po (2,44 m).
Blair Tautu et Malaiyah Enuapik, du Nunavut, ont joint Anya sur le podium pour avoir donné chacune un coup de pied de 6 pieds (1,83 m), soit seulement deux pouces de moins que celui d’Anya, de 6 pi 2 po (1,83 m).
En encourageant tous les athlètes à réaliser leur plein potentiel et en les aidant à le faire, non seulement les meneurs des jeux inuits relèvent la barre de leur discipline, mais ils font aussi honneur à tout le monde